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Après la pluie d'aujourd'hui
vie et mort de la lettre du 8 novembre 19..
Montpellier, jardin de Luminitza C. Tigirlas (29 juillet - 8 novembre 20..)
à Gherasim Luca
Sa lettre hèle mon vitré fugueur
Au fol jardin son corps est murmuré
aux heures des fluides
où l’espoir me trompe avec l’averse
Les flots étirent le pli jusqu’au sol
L’encre fuit
L’épître s’imbibe aux notes camphrées
par mon Bois de Hô
L’arbre est détenu dans le nom camphrier
Alors il se traduit par Levée d’écrou
Dans la cellule libérée
j’attends le corps flottant qu’il se console
( © Luminitza C. Tigirlas, Le corps flottant dans mon oeil gauche, in Autres poèmes de la soif matinale, Série d'inédits, 2020. © Tous droits réservés )
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